Un système de turbocompresseur se compose d’un turbo monté sur une bride du tuyau d’échappement ou du collecteur, d’un tube d’admission d’air et d’un tube qui renvoie l’air comprimé dans le moteur. Cependant, un système de turbocompresseur correctement configuré ne se limite pas à un simple turbo. Pourtant, des conseils sont à suivre pour bien choisir un meilleur turbocompresseur.
Disposition du système turbo
Certains systèmes turbo utilisent un refroidisseur intermédiaire qui est similaire au radiateur d’une voiture, sauf qu’il fait circuler de l’air au lieu du liquide de refroidissement. Lorsque l’air est comprimé, il s’échauffe. Le rôle du refroidisseur intermédiaire est donc de refroidir la charge d’admission. Le refroidissement de la charge d’admission se traduit par une charge air/carburant plus dense et plus de puissance !
Un turbocompresseur augmente essentiellement la taille d’un moteur parce qu’il force plus d’air dans le cylindre et, puisque le système d’alimentation en carburant d’un moteur est dimensionné pour correspondre au moteur, le système doit être modifié pour fonctionner comme s’il alimentait un plus gros moteur. Sur une motoneige à injection, cela se fait souvent à l’aide d’un contrôleur de carburant du marché secondaire. Le bon turbo, quelle que soit l’application, se caractérise par une faible restriction du système, une faible température de charge, un seuil de suralimentation à bas régime et une faible pression du collecteur d’échappement. Ceci afin de maintenir la température basse. Mais, un acheteur doit savoir quel turbo choisir ?
Comment choisir un meilleur turbocompresseur ?
Sans le boîtier et la roue de la turbine, la roue du compresseur ne tournerait jamais. En raison de la relation commune entre les deux roues, les petites roues de turbine peuvent permettre aux roues de compresseur de tourner plus rapidement et, en fin de compte, de générer un débit d’air plus important. Mais si elles sont trop petites, les gaz d’échappement peuvent s’accumuler dans les chambres de combustion, ce qui aggrave la situation. Le choix du bon rapport surface/rayon peut être délicat et implique toutes sortes de complexités, comme la pression des gaz d’échappement, la pression d’entrée de la turbine et, bien sûr, la pression de suralimentation. Le rapport surface/rayon est tout aussi important et détermine la qualité et la rapidité avec lesquelles les gaz d’échappement peuvent s’échapper du carter. S’il est trop petit, le temps de démarrage sera amélioré, mais les gaz d’échappement retourneront dans les chambres de combustion. Un modèle trop grande offre un peu plus de puissance, mais beaucoup plus tard. Le rayon du carter a également son importance et affecte directement la vitesse de la turbine.
Lorsque l’acheteur envisage d’acheter une turbine, il doit penser à sa taille globale ainsi qu’à son rapport surface/rayon, qui décrit la relation entre la taille du boîtier de la turbine et son ouverture. La plupart du temps, la taille de la turbine dépend du diamètre de l’exducteur de sa roue, ou de la partie de la roue sur laquelle l’air passe en dernier. Un alésage plus grand dans le logement donnera généralement plus de puissance. En quelque sorte. L’astuce consiste à maintenir le diamètre de la roue de la turbine à moins de 15 % de celui de la roue du compresseur, plus ou moins. Outre, le choix du bon compresseur est la partie la plus importante du dimensionnement d’un turbo et la plus souvent bâclée. Il faut choisir un modèle efficace et puissant. La plupart des fabricants de turbos fournissent des graphiques et tableaux, ce qui facilite grandement le choix du bon compresseur.